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03 décembre 2020

Éliminer la précarité et le chômage de l’édition et de la presse

CDD, intérim, rémunération à la pige, travail à domicile, paiement à la tâche, microentrepreneuriat dévoyé : la liste des « statuts » précaires est longue dans l’édition de livres, les industries graphiques et la presse. Des milliers de travailleuses et travailleurs sont ainsi soumis aux fluctuations de la charge de travail et alternent période d’activité et période de chômage.

Un chômage parfois sans allocations, notamment pour les travailleurs à domicile et les microentrepreneurs, et des allocations que les réformes successives n’ont de cesse de rendre de plus en plus difficilement accessibles.

Le résultat ? Des revenus qui font le yo-yo en permanence et une instabilité professionnelle qui fragilise ces travailleuses et travailleurs dans tous les aspects de leur vie. Car si la société capitaliste ne jure que par la flexibilité des relations de travail, elle exige en revanche des garanties de stabilité financière dès lors qu’il s’agit d’obtenir un logement, un crédit, une assurance, etc.

Cette précarité affecte aussi les organisations et les conditions de travail, car le turn-over qu’elle sous-tend dans les effectifs n’est pas sans effet sur la vie dans les entreprises. Les travailleurs et travailleuses précaires doivent jongler entre les façons de faire et des cultures du travail différentes d’une entreprise à l’autre, ils doivent souvent se former sur le tas, fournir sans cesse des efforts de sociabilité pour s’intégrer le temps de leur contrat, etc. Autant de choses qui abîment et fragilisent les communautés de travail, qui sont d’autant moins soudées que celles et ceux qui les composent sont isolées et/ou de passage.

Samedi 5 décembre, le Collectif national CGT des privés d’emplois et plusieurs associations de chômeurs appellent, comme chaque année, à une marche nationale contre le chômage et la précarité.

Il s’agit aussi bien de réclamer le retrait pur et simple de la réforme de l’assurance-chômage portée par Macron – pour partie suspendue depuis la crise liée au Covid-19 et à laquelle le Conseil d’État vient de porter deux coups sévères – que de dénoncer les politiques sociales en vigueur dans nos entreprises et nos branches professionnelles, où la précarité s’est installée et tend à devenir la norme.

Le Syndicat général du Livre et de la communication écrite CGT appelle l’ensemble de ses adhérents, et plus généralement tous les travailleurs et travailleuses de l’édition de livres, des industries graphiques et de la presse, à participer, samedi 5 décembre, à la manifestation qui partira de la mairie des Lilas, en direction de la place Stalingrad, à Paris, à 14 heures.

Paris, le 1er décembre 2020

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