Pour tous les correcteurs,
lecteurs-correcteurs et rédacteurs-réviseurs
Les correcteurs et correctrices se sont organisés en syndicat dès 1881 et ont rejoint la CGT en 1895. Aujourd’hui réunis en section de métier dans le Syndicat général du Livre et de la communication écrite CGT, nous avons pour vocation de fédérer et défendre tous les correcteurs, qu’ils travaillent dans la presse, l’édition ou la publicité, sous un statut salarié (TAD, pigistes) ou de microentrepreneur.
Mercredi 2 juillet, la direction de l’hebdomadaire Le Point a présenté son projet de réorganisation de la rédaction, lequel prévoit pas moins de 58 suppressions de postes. Parmi les métiers les plus touchés par ce plan à la tronçonneuse, il y a la correction, dont le service disparaîtra de la rédaction.
La direction justifie cette mesure radicale et violente par le besoin de réduire la masse salariale et… le recours à l’intelligence artificielle (IA) ! On croyait jusque-là la direction du Point attachée à son lectorat, respectueuse de ses exigences de qualité et soucieuse de lui vendre un produit de bonne tenue. De toute évidence, il n’en est rien ! Croire qu’une IA est en mesure de remplacer le savoir-faire humain quand il s’agit d’intervenir sur une langue aussi riche et complexe que le français relève de la naïveté, sinon de la sottise, et, en tout cas, d’un manque flagrant de considération pour les lecteurs et lectrices du journal.
La presse écrite ne parviendra pas à sortir de la crise dans laquelle elle se trouve en se sabordant. Or, il s’agit bien d’un sabordage quand un journal attaque aussi massivement l’emploi et détruit les métiers. Penser que les lecteurs continueront à acheter des publications au contenu dégradé faute de travailleurs et travailleuses qualifiés pour les fabriquer est absurde.
Le Syndicat général du Livre et de la communication écrite CGT, qui s’est mobilisé aux côtés des salarié·es du Point le 5 juin dernier, reste disponible pour les aider et les accompagner dans les démarches qu’ils jugeront utiles pour faire valoir leurs droits et défendre leurs métiers. Une lutte n’est pas perdue tant que nous sommes déterminé·es à nous battre !
Paris, le 4 juillet 2025
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